![]() #TAC060 Sortie : 28 mars 2025 |
Ensemble Pyxis Œuvres de François Narboni, Claude Debussy, Ton Bruynel, Louis Andriessen, Dick Kattenburg et Jacques Beers Nicolas VALLETTE, flûte Agnès BONJEAN, piano |
LAST RELEASES
STYLIANOU-MARTIN-RAVEL-BERLIOZ-PIERNÉ
![]() #TAC059 Sortie : 28 février 2025 |
Ensemble Pyxis Œuvres de Constantinos Stylianou, Frank Martin, Maurice Ravel, Hector berlioz et Gabriel Perné Isabel SOCCOJA, mezzo-soprano Lionel ALLEMAND, violoncelle Agnès BONJEAN, piano Nicolas VALLETTE, flûte |
La musique sensible n’est qu’un cheminement vers la musique intérieure qui réside dans le sein d’un mystérieux Silence.
Henri Davenson
De Berlioz à Stylianou, une belle compilation
de musique de chambre
EN RÉSONANCE
![]() #TAC056 Sortie : 17 janvier 2025 |
En résonance Œuvres de François Narboni Ensemble Pyxis Nicolas Vallette, flûte et flûte alto Agnès Bonjean, piano Alain Celo, alto Coline Prouvost, hautbois Grégoire Catelin, violoncelle |
On retrouve « En résonance » dans l’émission « Portraits de famille » de Philippe Cassard sur France Musique le samedi 8 mars 2025.
A partir de 01:17:00.
ALBUM EN ÉCOUTE ET EN VENTE SUR LA PAGE BANDCAMP
Production et direction artistique : François Narboni, Pyxis
Prise de son et montage :
Andy Sfetcu (1-4, 7-16) Studio TAC / Malambo
Raoul Leininger (5-6) Studio 3H Productions – Hagondange
Mixage : Andy Sfetcu
Mastering : Diego Losa / Studio Saint-Germain
Crédits photos :
Arnosss (Promenons-nous dans les bois mais pas que…),
Diego Pittaluga, Bin Liu
Maquette : Arnosss
En résonance est le fruit d’une collaboration de vingt ans entre François Narboni et l’ensemble Pyxis.
Cette rencontre artistique et amicale commence en 2004 avec la création d’un court duo intitulé Un enroulement kaléidoscopique d’ellipses mamelliformes. Elle se poursuit au fil des ans avec des créations régulières faisant parfois appel à des solistes extérieurs, à des chœurs ou à l’électronique et
culmine le 1er octobre 2023 à Paris avec un concert de Pyxis entièrement consacré à la musique de François Narboni à l’occasion de son soixantième anniversaire et dont ce disque se fait la résonance.
En résonance comprend des œuvres spécialement écrites pour Pyxis ainsi que des reprises faisant partie du répertoire de l’ensemble. Il s’agit d’œuvres solistes et de chambre s’appuyant principalement sur la flûte de Nicolas Vallette et le piano d’Agnès Bonjean, qui sont le cœur de Pyxis, auxquels
sont associés l’alto d’Alain Celo, le hautbois de Coline Prouvost et le violoncelle de Grégoire Catelin, sans oublier les images d’Arnosss, collaborateur de longue date de François Narboni, dont les photos issues de la série Promenons-nous dans les bois mais pas que… servent de visuel au projet.
Ensemble PYXIS
Agnès Bonjean, Coline Prouvost, Nicolas Valette, Alain Celo, Grégoire Catelin
© Diego Pittaluga © Bin Liu
Portrait de François Narboni © Arnosss
COMPOSER TOUJOURS : QUELQUE CHOSE ET NON PLUS RIEN
par François Narboni
Il n’y a rien – et puis il y a quelque chose ; composer, c’est ça. En écho au fameux « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » de Leibniz, c’est ainsi que j’ai toujours conçu la composition musicale. Celle-ci en particulier, qui
est toute ma vie, mais la création artistique en général. Des jeux de l’enfance au dessin et à la peinture que j’ai toujours pratiqués, aux histoires que j’écrivais enfant (un livre même !), puis à la musique, je n’ai eu cesse d’inventer, d’inventer toujours, et toujours à partir de rien. J’estime qu’en art, en musique, il n’est au départ rien, rien à découvrir mais tout à inventer, imaginer, concevoir. L’esprit créatif, ou artistique, diffère en cela de celui scientifique qui n’invente pas, si ce ne sont des méthodes, mais découvre et explique ce qui est, même les choses les plus enfouies, les plus éloignées, qu’il semble inventer tellement elles échappent à notre conscience. Malgré mon intérêt porté aux sciences – disons au peu que je puisse en comprendre – c’est un esprit, celui scientifique, que je n’ai guère (à ne pas confondre avec l’esprit pratique, que je n’ai pas toujours non plus…) L’existant déjà ne m’intéresse qu’en tant qu’il puisse nourrir ce qui doit advenir d’unique, de singulier, de premier.
Quand je dis qu’il n’y a rien, j’entends qu’il n’y a pas cette œuvre, ce morceau, cette mélodie, ce rythme avant que je ne les invente, mais bien sûr, il y a le reste, c’est à dire tout (soi, le monde) sauf ce morceau. Il y a d’abord celui qui crée, avec son être propre, son rapport au temps et à l’espace, son expérience, bref sa vie. Il y a les sons qui nous environnent et que l’oreille emmagasine depuis le ventre maternel. Ceux du quotidien ou bien uniques, du bruit du vent à l’ordinateur qui s’allume, du chant des oiseaux à la vibration du portable, de la voix de l’être aimé au bavardage environnant ; les sons qu’on entend sans les écouter, ceux qu’on écoute sans les entendre (le langage souvent), ceux qu’on choisit d’entendre, ceux qu’on choisit d’écouter. Parmi ceux-là, il y a la musique, celle déjà là, celle du monde, depuis toujours présente et dans laquelle on baigne ; la musique qui nous a formés, inventés même et que nous inventons à notre tour.
Je me souviens de la Théorie de la musique de Danhauser, ouvrage fort ancien et vénérable que les gens de ma génération utilisaient encore et dont le premier article proclamait avec autorité : La musique c’est l’art des sons. Je trouvais ça un peu court comme explication et en même temps trop général, tous les sons n’étant pas nécessairement musicaux. Aujourd’hui, je comprends
mieux cette définition et la fais volontairement mienne. Tous les sons sont implicitement musicaux et il appartient au musicien de les articuler au sein d’un langage pour créer un style.
Notre être musical se définit au fil des choix successifs et de l’évolution de notre gout. Les œuvres marquantes restent et nous déterminent tout au long de la vie, évoluant sans cesse dans la perception que nous en avons.
Le Sacre du Printemps ne me dit pas la même chose aujourd’hui que lorsque je le découvrais à quinze ans, ni l’Opus 33 n°2 de Haydn entendu plus tard, le prélude de L’Or du Rhin ou Répons. Cette musique qui nous habite, que nous avons découverte comme elle nous a découverts, est là, préalablement à la nôtre, c’est notre patrimoine, notre héritage, le legs des générations antérieurs, aussi le partage de nos contemporains. Pourtant, quand je compose, c’est rien qu’il y a, et de ce rien je fais quelque chose. Intervalle mélodique, enchainement de notes, accord, figure rythmique, assemblage de timbres, le matériau est limité et toutes les combinaisons possibles de hauteurs, rythmes ou sonorités semblent avoir été déjà utilisées. Il m’appartient alors non pas tant d’inventer un matériau qu’une technique alliée à une poétique susceptible de lui donner un nouveau visage. D’entité neutre qu’il était alors, le matériau devient maintenant source féconde d’idées nouvelles se déduisant les unes des autres. J’aime ce lien entre technique et poétique, deux domaines apparemment contradictoires mais que je considère comme indissociables, consubstantiels même. Le matériau n’a pas de vie, il n’est même pas encore solfège, ce qui suppose déjà un certain degré d’articulation. Il est neutre, la technique l’anime et la poétique le sublime. Nait l’œuvre alors qui habite le temps d’une nouvelle temporalité. Un rapport nouveau au temps, mais à l’espace aussi, se crée ainsi, définissant l’acte de composer, dans toute l’ambiguïté qu’il y a de remplir un temps où il n’y rien du
temps nouveau de quelque chose. L’invention musicale relève ce défi, transmuant même le matériau sonore le plus ordinaire, voire banal, en œuvre originelle – car première – et originale – car unique. Le rien, cette angoisse, devient alors chose créée, mute en « quelque chose », source de joie et d’accomplissement qui, paradoxalement, ne peut habiter que ce même rien, ce vide, ce néant, faisant de l’acte de composer, entre vide et plénitude, absence et réalisation, néant et être, le symbole de la vie même.
PRESSE
ConcertoNet.com 01/23/2025
Philippe Herlin
François Narboni : En résonance
Le compositeur français François Narboni (né en 1963) mériterait d’être plus connu tant son talent éclate dans cet album, «En résonance», qui regroupe des œuvres pour solistes et ensemble de chambre écrites sur ces vingt dernières années.
On aime la ligne claire, le sens mélodique, le rythme changeant et marqué, l’inventivité, les surprises, l’humour, des grincements, un côté mécanique par moment, clin d’œil à la musique répétitive américaine (Reich, Adams, Glass…).
On commence par Paperolles & becquets pour flute et piano, un peu rêche et heurté pour débuter, suit le piano seul avec une superbe Étude nº2 claudiquante, une pièce pour flûte et alto, très rare combinaison, Due Pizzi pour alto seul, le bondissant En cellule pour piano et hautbois, Syrinx pour trois flûtes, en référence à Debussy, une magnifique suite pour violoncelle (Cinq Barberinades), et on termine par le Trio «Lydie» pour flûte, violoncelle et piano (sublime mouvement lent…). Une heure et trois minutes à ne pas manquer.
PULSIONS
![]() #TAC054 Sortie : 8 Novembre 2024 |
Pulsions Julien Blanc, piano Œuvres de Pierre Stordeur Maurice Ohana György Ligeti Alexandre Scriabine |
CONTEMPO
![]() #TAC048 Sortie : 15 Septembre 2023 |
ConTempo
œuvres de Simone Tolomeo Quatuor Fenris
|
FRANÇOISE KUBLER – Solo Voice +
![]() #TAC044 (2 CD) |
Françoise Kubler Solo Voice +
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Un autoportrait à travers des œuvres remarquables de compositeurs, autant d’amis de longue date.
La voix, sa courbe intonative, sa qualité et son rythme. Celle de Françoise Kubler, soprano, cofondatrice de l’ensemble strasbourgeois Accroche Note avec Armand Angster, se déploie parlée, chantée, de plein air, poitrinée, sauvage, rauque, mélodieuse.
Par Veneranda PALADINO
Dernières Nouvelles d’Alsace
TZIMX / MIRTHA POZZI
PRESENTATION | EN ECOUTE | MIRTHA POZZI | HISTORIQUE | PRESSE | CONCERTS
![]() #TAC017 |
Mirtha Pozzi
TZIMX Des tambours, des métaux, |
TZIMX le nouvel album de Mirtha Pozzi, prend son nom du son des cymbales, associé aux onomatopées TZIM !, DZING ! ou TSIMM !
TZIMX, un mot qui fait du bruit !
PASCAL DUSAPIN / ACCROCHE NOTE
UN ARGENTIN AU LOUVRE
![]() #TAC019 |
Ensemble Almaviva
Leo Brouwer Gustavo Beytelmann Oscar Bohórquez violon |
Une promenade musicale à travers les salles d’un musée imaginaire : deux compositeurs latino-américains, le cubain Leo Brouwer et l’argentin Gustavo Beytelmann, posent un regard singulier sur une série d’œuvres iconiques, parcourant plusieurs siècles de l’histoire de l’art occidental.
UN AMOUR EXEMPLAIRE
![]() #TAC024 |
Alice Loup
Bande originale de la pièce Mise en scène par Avec la voix de |
ALICE LOUP est née à Paris. Elle étudie le piano au conservatoire d’Aubervilliers puis se perfectionne à l’École Normale de Musique. Parallèlement, elle suit des cours en musicologie à l’Université Paris-Sorbonne où elle obtient un Master en Musique de film en 2013.